Avant de décoller pour la fameuse citée des Ravens, équipe de foot US supportée corps et âme par Jamison, ce dernier m’emmène faire un tour dans le « meilleur donuts shop » de tout le Maryland. Lucky me ! C’est la première fois que je franchi le seuil de l’institution, j’ai droit à un beignet made in USA gratuit. Ils savent y faire avec leurs clients. Difficile d’établir une comparaison puisque c’est la première fois que j’y goute, mais franchement ce donut, qu’est-ce qu’il est bon ! Moi qui ne suis pourtant pas très « sucré » (j’apprendrai par la suite que les donuts salés, ça n’existe pas), je ne regrette pas le crochet.
Nourris pour une bonne partie de la journée (ça devient un rituel), nous roulons à bonne allure vers Baltimore, la citée indépendante. L’arrivée sur la ville est impressionnante. L’autoroute quatre voies surplombe l’agglomération, les buildings en quinconce se détachent du ciel bleu et sur la gauche, le stade des Ravens en impose. Vue typiquement américaine.
Notre premier arrêt, le quartier de Federal Hill. Les maisons basses ressemblent fortement aux victoriennes outre-Atlantique. Nous descendons Light Street vers l’Inner Harbour (le port intérieur). A gauche, le Cross Market, un des plus anciens de Baltimore. Il fut ouvert en 1842. A l’intérieur, les stands alternent viandes, poissons, traiteurs. Pas de légumes en vue. A la sortie du bâtiment, nous descendons toujours plus bas. Jamison m’entraîne vers une petite colline d’où l’on aura une meilleure vue, le Federal Hill Park.
Le surprenant panorama nous fait oublier l’effort consenti. Incrusté milieu des buildings, comme dans un trou, le port. L’effet de perspective donne l’impression que l’on peut presque toucher les immeubles. De cette petite butte fut commémorée en 1788 la ratification de la constitution américaine par l’Etat du Maryland, d’où le nom donné au quartier (la colline fédérale). La statue du Major-General Samuel Smith rappelle que l’endroit est encore plus historique. Baltimore tint un rôle essentiel dans la guerre de 1812 (contre les Britanniques) puisqu’elle fut la seule ville américaine jamais occupée par les troupes de Sa Majesté. Le brave homme aujourd’hui couvert de bronze fut la tête pensante qui tint à l’écart les assaillants. Toujours au cours de cette bataille, Francis Scott Key, un jeune avocat américain grand amateur de poésie, se trouvait sur un vaisseau britannique pour négocier la libération d’un prisonnier. Il assista au combat depuis le camp ennemi. La scène lui inspira un poème, The Star-Spangled Banner, qui devint en 1931 l’hymne officiel des Etats-Unis d’Amérique.
Vue à 360°C, de gauche à droite. Spectacle imprenable sur le stade des Ravens. Je prends la pause, Jamison exulte ! Plus proche, le Maryland Science Center, leur Palais de la découverte, nous tourne le dos. Face à nous, un gigantesque trois-mâts, l’US Constellation. Il date de l’avant guerre civile. Amarré et restauré, il se repose. A ses côtés, le World Trade Center local. Puis, le mondialement reconnu Aquarium National à l’architecture étonnante. Il paraît qu’ils donnent des cours de relaxation aux poulpes et autres mollusques (c’est pas une blague). Et toujours plus à droite, les chantiers navals puis l’ouverture vers la Chesapeak bay, point d’entrée de l’Atlantique.
Il est temps de redescendre sur terre. Petit tour de l’Inner Harbour, puis direction Fells Point, autre secteur mythique de Baltimore. Le quartier date du 18e et il est étonnamment bien conservé. Tranquille aux heures ensoleillées, et quand la lune se lève, les tavernes alentours ne désemplissent pas. Jamison a ses habitudes, il m’emmène au Max's où l'on sert d'innombrables bières. Assis au bar, une dizaine de clients. D’une main agile, ils dégustent leur breuvage alcoolisé (il est 15h). D’un œil averti, ils font le trie parmi les cinq écrans télé suspendus au-dessus des bouteilles bien rangées. Au fond, dans la pénombre, un groupe de jeunes se mesure au billard. Vous vouliez du stéréotype, vous êtes servis ! Il nous faut repartir, quel dommage !
A quelques mètres de la voiture, l’étroitesse d’une ruelle nous interpelle. Une grille barre l’entrée, mais devant notre étonnement un monsieur nous ouvre et nous conseille de poursuivre jusqu’au bout de l’allée. L’on y trouve une maisonnette montée sur pilotis. La curiosité nous fait pousser la porte… d’une véritable caverne d’Ali baba : des vinyles à ne plus savoir qu’en faire. Jazz, blues, rock, pop et même le Petit Prince raconté par Gérard Philippe ! Baltimore a vu naître de grands artistes parmi lesquels Billie Holiday (qui en fait vit le jour dans un hôpital de Philadelphia). C’est ici à Fells Point que la voix suave de Lady Day a fait ses premières gammes avant de s’installer à New York. A elle donc de conclure…
Nourris pour une bonne partie de la journée (ça devient un rituel), nous roulons à bonne allure vers Baltimore, la citée indépendante. L’arrivée sur la ville est impressionnante. L’autoroute quatre voies surplombe l’agglomération, les buildings en quinconce se détachent du ciel bleu et sur la gauche, le stade des Ravens en impose. Vue typiquement américaine.
Notre premier arrêt, le quartier de Federal Hill. Les maisons basses ressemblent fortement aux victoriennes outre-Atlantique. Nous descendons Light Street vers l’Inner Harbour (le port intérieur). A gauche, le Cross Market, un des plus anciens de Baltimore. Il fut ouvert en 1842. A l’intérieur, les stands alternent viandes, poissons, traiteurs. Pas de légumes en vue. A la sortie du bâtiment, nous descendons toujours plus bas. Jamison m’entraîne vers une petite colline d’où l’on aura une meilleure vue, le Federal Hill Park.
Le surprenant panorama nous fait oublier l’effort consenti. Incrusté milieu des buildings, comme dans un trou, le port. L’effet de perspective donne l’impression que l’on peut presque toucher les immeubles. De cette petite butte fut commémorée en 1788 la ratification de la constitution américaine par l’Etat du Maryland, d’où le nom donné au quartier (la colline fédérale). La statue du Major-General Samuel Smith rappelle que l’endroit est encore plus historique. Baltimore tint un rôle essentiel dans la guerre de 1812 (contre les Britanniques) puisqu’elle fut la seule ville américaine jamais occupée par les troupes de Sa Majesté. Le brave homme aujourd’hui couvert de bronze fut la tête pensante qui tint à l’écart les assaillants. Toujours au cours de cette bataille, Francis Scott Key, un jeune avocat américain grand amateur de poésie, se trouvait sur un vaisseau britannique pour négocier la libération d’un prisonnier. Il assista au combat depuis le camp ennemi. La scène lui inspira un poème, The Star-Spangled Banner, qui devint en 1931 l’hymne officiel des Etats-Unis d’Amérique.
Vue à 360°C, de gauche à droite. Spectacle imprenable sur le stade des Ravens. Je prends la pause, Jamison exulte ! Plus proche, le Maryland Science Center, leur Palais de la découverte, nous tourne le dos. Face à nous, un gigantesque trois-mâts, l’US Constellation. Il date de l’avant guerre civile. Amarré et restauré, il se repose. A ses côtés, le World Trade Center local. Puis, le mondialement reconnu Aquarium National à l’architecture étonnante. Il paraît qu’ils donnent des cours de relaxation aux poulpes et autres mollusques (c’est pas une blague). Et toujours plus à droite, les chantiers navals puis l’ouverture vers la Chesapeak bay, point d’entrée de l’Atlantique.
Il est temps de redescendre sur terre. Petit tour de l’Inner Harbour, puis direction Fells Point, autre secteur mythique de Baltimore. Le quartier date du 18e et il est étonnamment bien conservé. Tranquille aux heures ensoleillées, et quand la lune se lève, les tavernes alentours ne désemplissent pas. Jamison a ses habitudes, il m’emmène au Max's où l'on sert d'innombrables bières. Assis au bar, une dizaine de clients. D’une main agile, ils dégustent leur breuvage alcoolisé (il est 15h). D’un œil averti, ils font le trie parmi les cinq écrans télé suspendus au-dessus des bouteilles bien rangées. Au fond, dans la pénombre, un groupe de jeunes se mesure au billard. Vous vouliez du stéréotype, vous êtes servis ! Il nous faut repartir, quel dommage !
A quelques mètres de la voiture, l’étroitesse d’une ruelle nous interpelle. Une grille barre l’entrée, mais devant notre étonnement un monsieur nous ouvre et nous conseille de poursuivre jusqu’au bout de l’allée. L’on y trouve une maisonnette montée sur pilotis. La curiosité nous fait pousser la porte… d’une véritable caverne d’Ali baba : des vinyles à ne plus savoir qu’en faire. Jazz, blues, rock, pop et même le Petit Prince raconté par Gérard Philippe ! Baltimore a vu naître de grands artistes parmi lesquels Billie Holiday (qui en fait vit le jour dans un hôpital de Philadelphia). C’est ici à Fells Point que la voix suave de Lady Day a fait ses premières gammes avant de s’installer à New York. A elle donc de conclure…
2 commentaires:
coucou,
suis trop jalouse, moi vouloir la nouvelle orleans!!!!!! Profite bien, enregistre bien les odeurs, couleurs, ambiances pour me faire un petit topo après!!.
Beso
Thanks!! Les posts sur la Nouvelle Orléans arrivent bientôt!! BIZ!
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