lundi 23 mars 2009

The almighty DC

Washington DC sera finalement la ville dans laquelle j’aurai passé le plus de temps aux US. Une bonne grippe après l’Investiture m’aura fait annuler un week-end ski à Boston. Mais je n’ai au final aucuns regrets car DC exige du temps pour se laisser amadouer. Au premier abord, la Capitale Fédérale parait froide et sans aucune âme. Les bars se comptent sur les doigts d’une main dans Down Town (le centre). La majorité des personnes qui l’habitent travaille pour l’Etat ou pour des organisations internationales (FMI, Banque Mondiale, etc.) et n’y reste qu’un temps court.

Grâce à mes amis Jamison, Liviane et Lopaka, j’ai découvert que derrière son architecture grisonnante et glacée, la ville regorge d’activités et de coins improbables. Le National Mall bien sûr, ses temples à la gloire des Pères Fondateurs, ses lacs, ses promenades et surtout tous les musées gratuits du Smithsonian Institute qui le longent. Les environs de DC sont également à voir et revoir. La promenade à Hapers Ferry (les champs de bataille de la guerre civile en West Virginie) avec Liviane et Lopaka restera un super souvenir. Je volerai d’ailleurs le post de Liv à ce sujet : Harpers Ferry.

Un immense merci à Jamison, grâce à qui j’ai pu découvrir la banlieue de DC et la mignonne ville d’Ellicott city. Jay Jay aura été un hôte parfait, aux petits soins. La balade de Baltimore était mémorable. A mon retour, on testera les bars de nuit après avoir assisté, avec Matt, à une magnifique victoire des Ravens. Et cette fois, on n’attendra pas quatre ans. Promis !

Merci également à Liviane. De tout le temps que l’on a passé ensemble, je retiendrai notre promenade du premier janvier dans son quartier, H Street. Une blanche parmi les Blacks. Situé dans le Nord Est de la ville, il est paraît-il dangereux. Légende urbaine. Cette matinée ensoleillée aura été une bouffée d’oxygène avant mon grand départ pour le Sud. Je repense au vieux clochard noir qui avait un crochet à la place de la main gauche. Avec son Happy New Year, il nous avait offert un gospel et un beau sourire édenté. Parce qu’il nous trouvait jolies. Je n’oublierai pas non plus l’investiture et sa première propriétaire…

Notre meilleur moment à tous les trois : évidemment le réveillon. Inoubliable.

Avec Lopaka, ce sera ces quelques heures passée à la National Portrait Gallery, à côté de la bibliothèque Martin Luther King. Un soir après le boulot. Les salles d’expositions entourent un atrium qui laisse passer l’incroyable lumière de DC. Et là, le wifi est gratuit ! Parfait endroit pour étudier, écrire, se cultiver. En paix. Lopaka y a rédigé sa thèse de Masters. Je le comprends. Le dernier tableau à avoir intégré la collection permanente ? Le visage du tout nouveau président américain. Hope de Shepard Fairey. Grâce à mon ami hawaïen, j’ai également découvert l’Ouest de DC. George Town, le fameux, où Lopaka travaille pour l’ONG Rights and Ressources et où j’ai passé toute une journée à écrire à la bibliothèque de l’Université. Et admirer le soleil couchant sur le Potomac.

Notre meilleur moment à tous les quatre : ce diner dans cet exquis restaurant éthiopien, suivi de quelques heures dans un bar douteux où l’on a bu, paraît-il, les pires bières d’Amérique. Les plus cheap. On y a choisi notre musique en glissant des billets de $1 dans le méga jukebox. On y a joué à "Odd and Even". Et l’on y a réalisé la plus parfaite vidéo sur l’amitié.

Merci. Thank You. Aloha.

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