samedi 9 mai 2009

La ville qui ne dort jamais

Des rues étroites, des taxis jaunes, un ciel caché par des nuages de buildings longilignes, des klaxons rugissants, de la fumée qui s’échappe des bouches d’égout. Ma sortie de la station Greyhound, située en sous-sol, a tout du film sur 13ème rue. Je viens de débarquer en plein cœur de Big Apple. New York City, la ville qui ne dort jamais.


Caroline est venue me chercher. Elle aussi était à Keele. On y a partagé nos cours de sciences politiques. Ils seront finalement cinq Keelers sur ma liste de visites aux US. Caroline et son mari Aloys se sont installés depuis moins d’un an à New York. Pour le boulot. Mais ils vivent de l’autre côté de l’Hudson, dans le New Jersey, à Jersey City. La vue sur la skyline de Manhattan, sans les inconvénients.

Malgré l’heureux événement prévu pour dans quelques mois, Caro n’a pas perdu son énergie. Hyperactive, incollable sur les bons plans pour visiter la grosse pomme, la map du métro gravée dans son cerveau. Elle me sert de guide, le meilleure qui soit, pour mes premiers jours à New York City.

Petite balade dans Greenwich village et Chelsea. Les beaux quartiers de la presqu’île. Des maisons au style victorien comme dans toutes les séries américaines. Une touche british avec les escaliers grimpants métalliques en plus. Comme à DC, la lumière est ici aussi incroyable. Le soleil d’hiver magnifie notre promenade.


A sa disparition, nous mettons le cap sur Time Square. C’est à cet endroit que le fameux décompte du Nouvel An est organisé. Les images font chaque année le tour du monde. Celles d’une foule en délire qui disparait sous des tonnes de confettis quand les dernières secondes sont écoulées. Sur le trajet, on aperçoit le Chrysler building. Sa pointe illuminée ressort de la pénombre. Passage également par le Grand Central Terminal, la gare principale de NY. Elle grouille de travailleurs en fin de journée. Le bâtiment néoclassique impose.


A quelques blocks, Time Square est en vue. A l’angle de la septième avenue et de la quarante-deuxième rue ouest, nous grimpons de grands escaliers rouges clignotants installés depuis peu en plein milieu de la place. A leur sommet, la vue est saisissante. Les écrans d’annonces, les néons de pubs criards, les bandeaux déroulants, le cours de la bourse et les dernières news, les phares des taxis jaunes. Une des plus grandes concentrations au monde de lumière artificielle. Un petit avant goût de Tokyo. Il fait nuit en plein jour ! Mais pour quelle empreinte écologique… ?

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