J’ai bien atterri à Mexico, mais pour cette première semaine au Mexique, pas d’arrêt dans la capitale. J’y passerai 3 semaines par la suite, j’aurai donc tout le loisir de visiter la deuxième plus grande ville du monde (après Tokyo).
L’itinéraire prévu par Diana est celui des villes coloniales, ces citées au style baroque exporté d’Espagne, lorsque le Mexique n’était encore qu’une vice-royauté de la Nouvelle-Espagne (le pays fête cette année le bicentenaire de son indépendance).
Première étape : Guanajuato, à quelques 300 km au Nord Ouest de Mexico. Dans son dernier mail avant mon départ, Diana m’annonçait une surprise, je ne serai pas déçue. Depuis 15 jours, la ville bat au rythme du Cervantino, festival international de musique et de théâtre qui célèbre la culture cervantine. En quelques sorte, l’équivalent du festival d’Avignon avec un peu de fêtes de Bayonne pour la partie nocturne !
Cette ville est vraiment surprenante. Imbriquées sur des flans de collines, les maisons sont de petits cubes de couleurs pastelles dont les tons changent selon l’orientation du soleil. Les ruelles étroites et pavées sont décorées de balcons fleuris en fer forgé. Les places sont ombragées grâce aux arbres encore feuillus. Et malgré l’agitation et la foule, les rues sont incroyablement propres. Le tout posé sur d’anciennes galeries minières transformées en innombrables tunnels pour les voitures et transports collectifs. Des soirées étudiantes y sont régulièrement organisées la nuit, quand le trafic est quasi nul. Attention à ne pas se perdre ! Trois amis de Diana nous accompagnent sur cette étape : Ali (notre chauffeur), Alejandra et son novio Ramon (que j’ai appelé Jamon - jambon - pendant toute une journée, bonne crise de fou rire quand il a osé me corriger…).
L’itinéraire prévu par Diana est celui des villes coloniales, ces citées au style baroque exporté d’Espagne, lorsque le Mexique n’était encore qu’une vice-royauté de la Nouvelle-Espagne (le pays fête cette année le bicentenaire de son indépendance).
Première étape : Guanajuato, à quelques 300 km au Nord Ouest de Mexico. Dans son dernier mail avant mon départ, Diana m’annonçait une surprise, je ne serai pas déçue. Depuis 15 jours, la ville bat au rythme du Cervantino, festival international de musique et de théâtre qui célèbre la culture cervantine. En quelques sorte, l’équivalent du festival d’Avignon avec un peu de fêtes de Bayonne pour la partie nocturne !
Cette ville est vraiment surprenante. Imbriquées sur des flans de collines, les maisons sont de petits cubes de couleurs pastelles dont les tons changent selon l’orientation du soleil. Les ruelles étroites et pavées sont décorées de balcons fleuris en fer forgé. Les places sont ombragées grâce aux arbres encore feuillus. Et malgré l’agitation et la foule, les rues sont incroyablement propres. Le tout posé sur d’anciennes galeries minières transformées en innombrables tunnels pour les voitures et transports collectifs. Des soirées étudiantes y sont régulièrement organisées la nuit, quand le trafic est quasi nul. Attention à ne pas se perdre ! Trois amis de Diana nous accompagnent sur cette étape : Ali (notre chauffeur), Alejandra et son novio Ramon (que j’ai appelé Jamon - jambon - pendant toute une journée, bonne crise de fou rire quand il a osé me corriger…).
Ramon connaît très bien la ville et nous fait découvrir petits coins hyper mignons et marchés à l’écart des touristes. Nous ne manquons cependant pas les passages « obligés » :
- El Callejon del beso : le « Roméo et Juliette » version Mexicaine. Deux amoureux issus de familles que tout opposait vivaient dans deux maisons qui se faisaient face. L’étroitesse de la ruelle leur permettait de s’embrasser depuis leurs balcons respectifs. Jusqu’au jour où les parents découvrirent en flagrant délit de baisers non-autorisés… Cette ruelle est donc l’occasion d’une pause photo pour les amoureux. Embrassades hyper goulues pour les latinos. Aucune pudeur dans l’expression des sentiments, c’est assez surprenant !
- Le « Pipila » : une statue à l’effigie de Juan José de los Reyes Martinez, un héros de la guerre d’indépendance. « La dinde » a joué un rôle majeur en mettant feu au grenier dans lequel les Espagnols s’étaient réfugiés. Un acte qui permit aux troupes de Michel Hidalgo d’envahir la ville. Le monument du héros est disposé sur un balcon qui domine la ville. On y accède grâce à un funiculaire ou par les escaliers qui serpentent entre les maisons colorées. Option funiculaire pour l’aller, escaliers au retour. Arrivée là-haut, la vue est imprenable ! Elle l’est encore plus au couché du soleil.
- L’université de Guanajuato : l’un des bâtiments les plus récents de la ville. Elle a été construite en 1950. On y « grimpe » grâce à un immense escalier de pierre où se rassemblent les étudiants après leurs cours. Au bout de la grimpette, là encore, une autre vue sur Guanajuato, face au Pipila. Aux beaux jours, un grand écran est installé au pied de l’escalier et donne droit à quelques séances de ciné en plein air. Ce soir, un concert sera retransmis.
Après une bonne journée de marche dans Guanajuato, nous rejoignons l’appartement que nous avons loué pour nos deux jours aux Cervantinos. Il est purement incroyable ! Il est situé dans une très vieille maison retapée à l’identique par un Mexicain professeur d’histoire et archéologue, marié une bavarde américaine du Minesota. Un puits de lumière entouré des pièces à vivre transformées en appartements. La décoration a conservé son charme d’origine, comme dans Zorro. Au dernier étage, une très vaste terrasse aménagée en patio surplombe Guanajuato. La vue est encore plus époustouflante ! Nous sommes 5, la location nous revient à… 10 euros chacun. Une adresse à conserver précieusement.
Nous démarrons notre soirée Cervantino en admirant le coucher de soleil depuis notre terrasse, avant d’aller dîner dans un petit resto du quartier. La fête a déjà démarré. Pétards et feux d’artifices explosent partout. Les rues se mettent à danser. J’entends mes premiers « Mariachis » (musiciens en tenue traditionnelle) s’époumoner pour le plaisir des clients. Impeccables dans leurs costumes, ils sont la fierté de la culture mexicaine. Après la cena (dîner), nous optons pour un lieu un peu moins traditionnel, mais très fréquentés par la jeunesse de Guanajuato. Et jusqu’au bout de la nuit : ma première fiesta à la mexicaine. Les rues ne désempliront pas avant le lever du soleil.
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